Un fragment de paysage qui interroge le regard touristique à l’heure d’instagram. La ville est transformée par la traversée de ceux qui la regardent sans l’habiter. Voyeurisme criant de l’observateur qui ne participe pas, saturation des chemins de traverses, défilé de clichés.
Qu’est-ce qui fait encore monument aujourd’hui ? Face à la volonté de tout embrasser, de gagner sans cesse en amplitude, de tendre vers un infini qui brûle la planète, comment regagner un enthousiasme d’interstice ? Un horizon ouvert par la myopie qui s’émerveille dans le détail. Redécouvrir l’urbain dans la singularité anodine.